dimanche 26 octobre 2008

The Great Gatsby - F. Scott Fitzgerald

Plusieurs fois j'ai pu lire que Gatsby le Magnifique était un pilier de la littérature américaine, c'est même écrit sur la 4ème de couverture. Alors je m'attendais à une sorte de l'Attrape-Coeurs volume II sauf que je trouve rien à vous dire sauf que c'est plutôt nul, plutôt chiant, en dehors d'un début prometteur et de 2, 3 passages tout comme il faut. Je sais pas si c'est spécifique à elle mais souvent le problème en littérature anglophone (on peut trouver ça chez Douglas Coupland) c'est que les personnages ont souvent du mal à décoller, à sortir du livre, ils restent applatis sur la page comme des autocollants, n'ont aucun relief, aucun visage, sont à peine ébauchés que l'écrivain les fait déjà évoluer à une allure folle. Dans le langage courant c'est ce qu'on appelle un mauvais livre ou comment une lecture vous fait la même impression qu'un gâteau qu'en temps normal vous adorez mais qui pour une fois serait foiré.






Tout de même, une page à retenir...


Gatsby le Magnifique - Francis Scott Fitzgerald, le Livre de Poche, 282 pages, 5€

9 commentaires:

BiFiBi a dit…

Ah non Murielle, je ne peux que désapprouver. Gatsby le magnifique est un bouquin fabuleux - à rapprocher de la fable, donc -, empli de désillusions à trancher au cutter et d'une force que je trouve personnellement rare. Je suis malheureusement incapable de bien en parler également, vu que ça fait deux ans que je l'ai lu, mais j'avais enchaîné direct sur Tender is the night (quel titre là aussi ! On ne peut reprocher à Fitzgerald de ne pas savoir trouver de beaux titres), qui est tout aussi beau, mais peut-être aussi un peu plus répétitif, soyons francs.

Nan vraiment, je te lis trop souvent mais là, je me sentais de réagir. Parce que tu l'as expédié, là, le Gatsby.

BiFiBi a dit…

(PS : j'ai haï l'Attrape-coeurs, ceci expliquant peut-être cela)

Murielle Joudet a dit…

rien n'est tout à fait perdu avec moi et ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé un livre que je ne compte pas le relire un jour ou en lire d'autres du même auteur, j'essaierai "tendre est la nuit", je ferai passer une décennie avant de relire Gatsby, c'est tout ce que je peux te promettre.

Et je crois que je peux comprendre qu'on puisse ne pas aimer l'Attrape-Coeurs même si ça me rend triste. lol

BiFiBi a dit…

Du moment que tu redonnes un coup de polish, à un moment ou à un autre de ta vie, à ton opinion, tout me va. Tout.

En fait je crois surtout que je suis surpris, on a des gouts littéraires pas franchement différents (si l'on excepte Salinger qui me les hache menu donc), j'attendais le moment où tu allais parler de Gatsby - car oui j'étais sur que tu en parlerais, sans même savoir si tu l'avais déjà lu ou pas -, et puis non en fait, rien, pas de petite once de salvation, impitoyable. Ca rend triste aussi ça.

Je me suis toujours demandé ce que les gens trouvaient de si génial dans L'attrape-coeurs, tu aurais un élément de réponse maybe ?

Murielle Joudet a dit…

13 ans, pas d'amis, lecture dans la cours de récré avant la cantine, c'était pur et drôle.
Depuis je l'ai prêté à toutes mes amies, elles aiment autant que toi.

BiFiBi a dit…

C'est un peu triste, mais en même temps assez beau (comme si cela était contradictoire), cette envie de faire connaitre ses lectures favorites à ses amies, c'est peut-être la meilleure offre que l'on peut leur faire, le meilleur moyen pour nous connaître. Mais ça ne marche que très peu finalement en fait, comme tu le dis un peu.

J'avais conseillé Gatsby à Alice et Juliette, elles l'ont jamais lu, je crois. Mais j'évite généralement de parler des lectures qui me touchent, si la personne n'aime pas c'est mon ego qui est touché, et puis c'est intime, comme déjà dit, de la pudeur, bon dieu.

Par contre les films c'est différent, tu sais pas trop pourquoi.

Murielle Joudet a dit…

Oui ça marche très peu, surtout quand tu fais la maladresse de le vendre comme un chef-d'oeuvre...
Après la lecture c'est quelque chose de superbement personnel, quand on va à la Fnac avec les copines ont se ruent pas du tout sur les mêmes endroits de la bibliothèque, c'est assez rigolo. Et puis quand on se demande un peu comme ça, presque par politesse "et ça t'a plu?" à propos de notre dernière lecture et que l'autre répond "ouais trop", c'est tout une rencontre qui se voit réduite à deux mots.
Après ça peut arriver de rencontrer des personnes qui lisent et qui sont sensibles à précisément la même chose que toi, c'est un peu pour ça que j'ai du mal à lâcher les basques d'un certain Monsieur Delmas, trop beau, trop rare, des mecs comme lui. :-)

BiFiBi a dit…

Ouais au final la littérature c'est un peu comme le cancer, c'est une expérience personnelle, si tu demandes à un autre malade comment se passe sa thérapie, "presque par politesse", il te répondra "comme sur des roulettes", à moins qu'il soit franc, mais je connais très peu de malades francs qui te répondent "je t'en pose des questions connard ?"

Pour monsieur Delmas (j'espère d'ailleurs qu'il n'aura jamais l'idée saugrenue de taper "Monsieur Delmas Murielle" sur google, parce qu'on tombe directement sur tes tranches) (ce qui m'oblige d'ailleurs à avouer que je lis aussi des-tranches), je sais pas, je le connais qu'à travers la représentation idéalisée que tu en fais, qui est forcément utopiste. C'est vrai qu'il a un peu l'air du prof rêvé, le genre de profs que l'on fantasme dans sa tête, que l'on aimerait bien être, mais d'un côté tu es encore au lycée, dès que tu atteindras la prépa/fac, des monsieur Delmas t'en rencontreras à la pelle (les diamants dans le charbon), j'en suis sûr. Je suppose quand même que tu attends avec une impatience difficilement dissimulable les retours sur la play-list que tu lui as filé. Je me demande ce que tu y as mis, aussi, vraiment. A la limite contacte-moi en privé pour ça, doit bien y avoir mon adresse mail sur mon profil. Ca suffit de polluer les commentaires comme ça. Et je m'intéresse pas mal, au final.

Murielle Joudet a dit…

j'arrive

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