mercredi 31 octobre 2007

Deux trucs que je n'aime pas dans les livres en général :

1) Quoi de plus immonde qu'un livre ayant une affiche de film en guise de première de couverture?
Moi je dis non, une affiche de film en couverture ça fait tout de suite teubé qui arrive pas à se mettre à la vraie littérature et qui préfère lire des films, et non des livres. Sachant qu'en plus maintenant de plus en plus de livres sont adaptés au cinéma, on se retrouve facilement à confondre le rayon littérature avec celui des DVDs.

Exemple concret : j'ai dû lire "Un secret" pour le lycée et à chaque fois que je le sortais dans le métro je devais assumer la gueule de Patrick Bruel en première de couverture. Putain Patrick Bruel, ça c'est du littéraire, tout de suite connotation songwriting d'exception (il a de faux airs de Leonard Cohen, hein) chanson à textes, Flavie Flament, la grande famille de la variété et de la sous-culture.
Mmhh c'est bien ça.
Tout à l'heure je tombe sur le livre "l'assassinat de Jesse James", l'affiche est canon je vous l'accorde, c'est plutôt une bonne idée dans le sens où la personne qui aura apprécié le film voudra peut-être prolonger d'une toute autre façon les 2 heures 48 de pellicule. Donc voilà, le livre est facilement repérable pour les teubés qui n'auraient pas déjà fait le rapprochement rien qu'avec le titre, peut-être faudrait-il aussi préciser que Brad Pitt ne joue pas dans le livre, ce serait une idée du tonnerre.

2) Virgin aime la démocratie. Son dernier délire en date (qui date d'il y a quelques années en fait) étant de faire réagir le peuple aux dernières sorties littéraires. Vous savez, ces bouts de cartons pastels épinglés au couverture à l'aide d'un trombone et qui sont censés vous donner l'avis très positif de quelqu'un possédant assez d'esprit critique pour vous faire renoncer à acheter le livre en question.
Ajouter à ça l'écriture au stylo pour l'aspect authentique et unique du truc.

Tout à l'heure je suis tombée sur un certain crétin de Samuel qui racontait de son écriture de gaucher qui s'entête à écrire de la main droite que "X nous parle de rock'n'roll comme personne....rock'n'roll never die!"
Oui Samuel, il y a des choses comme ça qui ne meurent jamais, la connerie en faisant partie.
Mais bon, prions pour que vous tombiez vous aussi sur une écriture assez illisible pour finir par être indéchiffrable, ça vous épargnera un dégoût général de la littérature.

Spleen chez Subway / Paranoid Park²



Les skaters sont un peu les anges de la rue, c'est ce que je me suis dit en regardant Paranoid Park. Surtout qu'avant ils portaient tous des baggys et que c'était plutôt immonde mais depuis qu'ils mettent des slims ça me plait trop.
J'ai toujours été attirée par les skateurs, le plus souvent ils sont beaux et même quand ils ne le sont pas ils peuvent toujours se cacher derrière leurs longs cheveux.
Mais je les considère comme des fantasmes, c'est à dire que jamais je n'aurai la chance d'en chopper un (pas le look, pas la mentalité, pas la même passion). Un peu comme la vitrine d'une boutique Chanel par exemple. On mate, on kiffe et on essaye de trouver l'équivalent (ou presque) chez H&M.

J'ai jamais vraiment kiffé Gus Van Sant, je l'ai toujours pris pour un mec qui adulait un peu trop les jeunes et qui ne sortait jamais sans sa bande de potes mineurs tout autour de lui (cf. festival de cannes, tout ça).
Le mec qui tente de rester dans le coup : sweat mou, basket, cheveux longs même à 50 ans.
Aussi je confonds toujours ses films avec ceux de Larry Clarke,
j'aime bien par contre prononcer son nom, ça fait très réalisateur underground chelou, y'a matière à se la péter je pense. ah ah

Donc Paranoid Park, c'est ici et n'importe comment

GVS m'a fait prendre conscience de la beauté de notre environnement, (celui des jeunes, peu importe où ils se trouvent sur la Terre) de ces endroits qui finissent par devenir notre microcosme personnalisé tellement on ne fait qu'aller de l'un à l'autre sans jamais bifurquer. lycée-fnac-maison-lycée-mcdo, les choses pourraient presque se résumer comme ça, et le monde a beau énormément bouger, notre microcosme en reste indemne. the show must go on.
D'ailleurs pour Alex les choses se résument ainsi, paranoid park-subway-disquaire-maison-paranoid park et puis quand il a le malheur de vouloir légèrement changer de trajectoire ça finit en drame.

Après le film je n'ai eu qu'une seule envie c'était de retourner dans cette routine qui m'est finalement si chère et qui n'a comme défaut que son éternelle redondance mais qui reste paisible, agréable, sans failles et enrichissante. D'ailleurs Alex ne demande que ça, un retour au passé, là où son seul souci était celui du divorce de ses parents.
Mais -et là réside le plus important- derrière ces "microcosmes" et ces quotidiens très marqués par cette bonne grosse sociétédeconsommation il y a de la place pour de longues scènes contemplatives et des moments de pur lyrisme.
Il a toujours quelque chose de bon à prendre dans tout ça, un CD d'Elliott Smith a 6,99€ par exemple.
GVS serait donc une introduction à Houellebecq en quelque sorte.(j'essaye toujours de le refourguer quelque part çui là)

Voilà pour mon interprétation.

A souligner
- La beauté des séquences et des acteurs, belles fringues et belles gueules pour tout le monde.

- L'incontournable passage sous la douche qui est un peu comme l'endroit par excellence de la prise de conscience ou du passage à l'acte dans les films de GVS, comme dans Elephant où les deux mecs prennent leur douche ensemble sous le même pommeau avant de partir en guerre.

- GVS a le sens du culte, les visages de ses acteurs ont toujours su représenter toute la puissance et la beauté de la jeunesse, toute l'innocence et la nonchalance de cette race bénie des Dieux, la nôtre les mecs. Autant d'images brèves, marquantes, presque insaisissables tout comme l'extrême jeunesse des acteurs qui ont certainement déjà beaucoup vieillit depuis le tournage du film.
Ce qu'on pourrait reprocher à GVS c'est peut-être son jeunisme, comme s'il n'y avait au fond que nous et que le reste n'avait pas d'importance ou alors n'était pas assez beau mais plutôt même très laid et très sale. Et qui veut dire très sale veut dire pas de scène sous la douche. Ah ah
RIGOLEZ

lundi 29 octobre 2007

Paranoid park (ou l'importance du son)

Et donc c'était dimanche on avait joué au poker, j'avais perdu comme d'habitude et Tom m'a appelé pour faire un ciné. Le film c'était Paranoid Park et je me suis dit que ça changerait un peu et puis ça faisait depuis Elephant que j'avais vu un film de Gus Van Sant.
A 17h40 j'ai rejoins Tom à l'arrêt de bus et on est descendus au ciné. Il commencait à faire nuit, c'était joli.
L'UGC était blindé de monde. Normal c'était dimanche. Dans la queue j'ai donné une cigarette à Tom et je m'en suis pris une et on a fumé. J'avais un peu peur devant la caissière à cause de ma cigarette, genre j'allais me faire jeter du guichet. Finalement je l'ai terminé juste avant de lui demander ma place. Cte conne m'a fait payer 9,50 euros parce que j'avais ni carte d'identité ni carte d'étudiant. Devait être de mauvais poil la fille, t'as vu. Elle m'a rendu 50 centimes sur mon billet de 10 euros tout dégueulasse, je l'ai regardée comme si je venais de rater le bus de 7h54 un jeudi matin, blasé.
Bon, on est rentré dans la salle 1 qui était petite et remplie. Le film a commencé à 18h34.
Je ne parlerai pas spécialement du film mais des impressions qu'il m'a laissé en général. Paranoid Park, c'est comme si un ami à toi avait mis des musiques sur un film pour te décrire. Tu piges?
Le film commence doucement sur des images onirique de skateurs en pleine action avec un fond de musique d'ambiance et une bande-son bruyante. Au début ça te fait chier, tu te dis que le Gugus s'est un peu laissé aller en te foutant ces séquences de une minute entrecoupé du gars, le héros, Alex qui te raconte son histoire. Et puis y'a d'autres séquences, ou le mec marche sur une musique hors-sujet. ça me génait. La musique ne se greffait pas au film, ton ami te connait pas assez..
Et puis je suis rentré dans dans le rythme, et en me réveillant ce matin, je me suis dit qu'en même temps, on avait toujours une bande-son totalement aléatoire dans notre tête, qui parfois peut sonner hors-contexte, comme c'est le cas dans le film. Et avec le recul, cette incohérence est devenu super cohérente dans ma tête et je trouve le film que mieux réussi.
Le personnage de Alex est trop parfait. Gabe Nevins est intelligent et assez stoïque. Un beau gosse. On était jaloux de lui à la fin de la séance. J'ignore si j'aurais réagi comme lui.
En me réveillant ce matin, j'avais aussi plein d'images du film dans ma tête. En général c'est bon signe, ça veut dire que le film ne nous a pas laissé indifférent. hihi

Blondie, ou l'art de "savoir concilier foule et solitude".


Rien de mieux que la musique finalement.
Je réécoute mes anciens Cds, ceux qui ont fait chialer mon adolescence, je fais toujours ça avant de m'en acheter des nouveaux afin de repartir sur de bonnes bases.
Ce matin c'était les Doors dans l'obscurité de ma chambre avec un café froid glissant dans ma gorge, la pluie qui tombe à la fois dehors et dans l'intro de "Riders on the storm", et maintenant c'est Parallel Lines de Blondie qui accompagne mon rangage de chambre.

Y'a quelques jours alors qu'on trainait chez Virgin du côté des groupes en B j'ai conseillé à C. de l'acheter en lui disant que c'était de la musique de meuf et qu'à chaque fois que je me maquillais je le mettais.
Je pense que y'a rien de mieux que Blondie pour se faire belle, avant une fête ça vous motive et vous réconcilie avec la vie.
Blondie c'est le trait d'eye liner sur votre paupière supérieure que vous laissez déraisonnablement dépasser au coin de l'oeil les jours de fête, c'est le rouge à lèvres rouge que vous ne mettez jamais mais qui est là et qui vous attend dans votre trousse de make-up le jour où vous aurez un peu plus confiance en vous. C'est aussi est surtout des histoires légères de mecs qui font chouiner les filles, les premiers contacts avec la mélancolie et la solitude, mais c'est jamais trop grave comme ce soir y'a une mégaboum chez Magalie.

Le parfum écoeurant de la vanille Yves Rocher, une nana portant des bagues sur les dents et qui vous sourit, un pull à "lignes parallèles" H&M, un bout de culotte de la fille assise devant vous en classe. Beaucoup d'émotions.



dimanche 28 octobre 2007

"acheter n'est pas créer", etc.



Scott Blake aime les codes barres, c'est même son obsession.
et sur son site il les décline de mille façon, tantôt pour reproduire la tête de Jésus ou celle d'Elvis tantôt pour en faire des flipbook.
On peut y déceler une critique-de-la-méchante-société-de-consommation ou juste y voir un art rigolo, ludique.

Vous pouvez même participer à son projet, il suffit de lui envoyer votre adresse avec votre choix de carte postale code barre gratuite puis il vous l'enverra dans un délai très bref accompagnée d'un tatouage avec lequel vous devrez vous prendre en photo pour enfin finir ici avec moi et tous mes autres potes.



La classe internationale nan?

http://www.barcodeart.com/

Okkervil River - The stage names





















à chaque fois que je vais acheter un cd je commence à penser à ce que tout le monde prédit depuis des années : la mort du cd.
là je viens de penser à un truc tout con, c'est que le cd était destiné à mourir car depuis qu'il existe on le range dans son boîtier, autrement dit : son cercueil.
...
ah, merde, dans ma tête mon idée avait beaucoup plus de gueule.

bon désolée,

sinon jeudi j'ai acheté un CD chez virgin, celui du groupe OKKERVIL RIVER
rien à foutre d'où ils viennent, rien à foutre combien ils sont, je sais juste que le chanteur est cheum et que leurs clips (enfin j'en ai vu qu'un mais j'aime généraliser bêtement) sont pourris.
Ce qu'il faut dire c'est que :
vous n'êtes pas obligés d'acheter le CD qui est en fait un peu décevant malgré la pochette très artisanale-pop-indé qui présage de bons moments de mélancolie au coin du chauffage, mais il faut absolument que vous écoutiez le tout premier titre qui m'a foutu la chair de poule
ça ressemble à du Arcade Fire et à...et là je me rend compte que j'ai pas assez de culture pour comparer Okkervil River à un autre groupe.

pour l'instant je travaille sur le reste de l'album, y'a toujours quelque chose à en tirer d'un album pas très bien...nan je rigole, je dis juste ça pour me consoler d'avoir payé 13,99€.
13,99€ les 9 chansons ce qui revient à...(je sors la calculette windows) 1,55€ la chanson.
ça va, tout va bien. vive la vie.
je fais forcer sur le baby sitting pour combler le gâchis. lol

ps : ne lisez pas l'avis de l'internaute sur fnac.com, il s'excite trop.
ps2: les mots en gras sont des messages subliminaux pour vous prévenir que c'est bientôt halloween.

Télécharger Our life is not a movie, or maybe

dimanche 14 octobre 2007

la vulgarisation de la culture

la culture n'a jamais été aussi présente dans nos vies. que ce soit dans le livre qu'on lit dans le métro, le i-pod tout rayé qu'on charge toute la nuit, les tableaux à Beaubourg qu'on prend en photo avec son portable, notre génération a réussit à en faire quelque chose d'aussi décontracté qu'une paire de Converse : on télécharge comme des porcs, on va au cinéma tous les jours depuis qu'on a une carte illimité UGC, on lit des livres de SF en une nuit, des BDs aux chiottes et on rentre gratos comme les chômeurs dans n'importe quel musée vu qu'on est pas encore majeur. bref, une génération de gamins plus cultivés que leurs parents, des beaux gosses en somme.

nos photos sont là pour témoigner de cette période magique du tout gratuit et du tout accessible, en attendant que les adultes s'occupent de notre cas. et puis elles sont aussi là pour vous conseillez nos coups de coeurs littéraires et musicaux.

Pour cette première, c'est le roman de non-fiction L'année de la pensée magique de la grande Joan Didion qui s'y colle, 270 pages de réflexion sur le deuil que je n'ai d'ailleurs toujours pas fini. Une vraie critique du livre devrait suivre.


Cliquez dessus pour les agrandir, ce sera plus joli

samedi 13 octobre 2007

La pop est suédoise



"pop" et "suédoise" je trouve que ça va bien ensemble. Rien que l'idée que des mecs un peu frêles, pâles et soit très bruns soit très blonds mais toujours avec des yeux très clairs comme le ciel ou comme la mer dans laquelle le ciel se reflète (ce qui revient au même) fasse cette musique à la fois joyeuse, triste et raffinée comme leurs petits visages, me remplit de satisfaction.
Jens Lekman est suédois, chante en anglais sûrement pour vendre plus de disques (nan je déconne, ça se fait pas de dire ça), il est très brun comme sur la photo, j'ai mis quelques temps avant d'apprendre parfaitement son nom et parfois j'arrive à comprendre ses textes, par exemple quand il dit
"Early september and the kids start school
Leaves are floating in the swimming pool
I wish I had a proper reason to cry"

et qu'il me donne, comme il dit, une vraie raison de pleurer.

Sa voix est élégante, proche voir exactement la même que celle de Stevie Jackson de Belle and Sebastian.
Jens Lekman a aussi "le sens de la promenade", c'est à dire que parfois sa voix ne suit pas du tout la musique, comme Morrissey par exemple. S'il a envie de faire des vocalises avant d'attaquer le refrain il le fait, sauf qu'il exagère pas en faisant des "lalalalalala" comme Morrissey. Faut se calmer un peu parfois.

En tant qu'artiste qui fait de la musique, Jens Lekman n'a pas trop confiance en lui, à chaque fois qu'il s'agit de travailler sur l'album suivant il vend ses guitares et annonce qu'il arrête tout, un peu comme moi quand j'ai envie de fermer mon blog quand rien ne vient alors qu'il suffit juste d'attendre des jours plus glorieux.

Pour l'instant je n'ai écouté que son premier album que j'ai gravé sur un CD vierge violet Sony en attendant de le trouver quelque part, je l'écoute tout le temps quand je rentre du lycée, allongée sur mon lit en fixant l'heure sur mon radio réveil, une tonne de devoirs à faire qui m'attend et un dîner au fond du ventre.
Le dernier album ,qui vient de sortir le 8 octobre, a une pochette vraiment belle, le genre de pochette intelligente qui te fait acheter l'album sans l'écouter, bien que je ne l'ai ni acheté ni écouté.
J'attends une date de concert en France pour le voir, les manches de sa chemise retroussés, courber son dos sous le poids de sa guitare, ou de mon poids tiens.

Si vous voulez aimer Jens Lekman commencez par écouter la musique qui est à gauche de ce blog, puis ensuite regardez la vidéo envoûtante qui se trouve dans le lien ci-dessous et aller sur son site officiel, il raconte que Kirsten Dunst le kiffe et qu'on peut le télécharger gratuitement sur n'importe quelle plateforme de téléchargements mais qu'il préférerait qu'on achète ses Cds quand même.



Concert à emporter : Jens Lekman



lundi 8 octobre 2007

les ordis portables et l'empire romain

C'est une vraie malédiction, ces portables. Aux temps lointains de mon PC basique (et beige, je t'emmerde, Jeff Goldblum, j'aime les PC beiges), je parcourais au moins les quelques mètres séparant le lit du bureau. Assis sur ma chaise (adoucie par une grande serviette repliée), j'écrivais, journal ou article de blog.
Fini, tout ça. Depuis qu'on m'a offert ce portable, il m'arrive de rester des soirées entières dans la position du Romain. Allongé sur le flanc droit, je tape sur le clavier comme on attrape une tranche de pain nappée de confiture d'épluchure de saucisson.
A propos, j'ai faim. Mais il est plus dur de se lever d'un lit que d'une chaise. Ainsi finissent les empires.

mardi 2 octobre 2007

Technosmose

j'adore quand le meilleur d'un livre se trouve à la dernière ligne de la dernière page.
on le lit un peu comme à rebours. le décompte commence et l'effet n'est pas répandu sur 300 pages mais bien localisé et c'est brutal. comme la fin de american history x
dans ce livre c'est comme ça un peu. tension et tout.
Le plus jouissif -en dehors des scènes érotiques dingues- c'est le plaisir qu'on prend à comprendre comment Isis a réussit à s'échapper de prison. d'abord on comprend que partiellement puis comme c'est un peu chaud de pas saisir tout à fait un livre acheté 15€, on accepte de retourner un peu en arrière pour tenter de comprendre et puis quand tout s'éclaircit, quand tout devient limpide, tu jouies comme un fou.

je l'ai fini ce matin, debout dans le métro, j'en ai eu la chair de poule et un peu le vertige.
A chaque fois je dis "ouais c'est le meilleur livre du monde", mais là c'est vrai, c'est le meilleur livre du monde.
Je vous dis ça avant que Mathieu Terence gagne le Prix de Flore, comme ça je pourrais me la péter et dire "je vous avais prévenu".

j'ai trop envie de sortir avec lui putain.

Les Occupés sont