lundi 29 octobre 2007

Paranoid park (ou l'importance du son)

Et donc c'était dimanche on avait joué au poker, j'avais perdu comme d'habitude et Tom m'a appelé pour faire un ciné. Le film c'était Paranoid Park et je me suis dit que ça changerait un peu et puis ça faisait depuis Elephant que j'avais vu un film de Gus Van Sant.
A 17h40 j'ai rejoins Tom à l'arrêt de bus et on est descendus au ciné. Il commencait à faire nuit, c'était joli.
L'UGC était blindé de monde. Normal c'était dimanche. Dans la queue j'ai donné une cigarette à Tom et je m'en suis pris une et on a fumé. J'avais un peu peur devant la caissière à cause de ma cigarette, genre j'allais me faire jeter du guichet. Finalement je l'ai terminé juste avant de lui demander ma place. Cte conne m'a fait payer 9,50 euros parce que j'avais ni carte d'identité ni carte d'étudiant. Devait être de mauvais poil la fille, t'as vu. Elle m'a rendu 50 centimes sur mon billet de 10 euros tout dégueulasse, je l'ai regardée comme si je venais de rater le bus de 7h54 un jeudi matin, blasé.
Bon, on est rentré dans la salle 1 qui était petite et remplie. Le film a commencé à 18h34.
Je ne parlerai pas spécialement du film mais des impressions qu'il m'a laissé en général. Paranoid Park, c'est comme si un ami à toi avait mis des musiques sur un film pour te décrire. Tu piges?
Le film commence doucement sur des images onirique de skateurs en pleine action avec un fond de musique d'ambiance et une bande-son bruyante. Au début ça te fait chier, tu te dis que le Gugus s'est un peu laissé aller en te foutant ces séquences de une minute entrecoupé du gars, le héros, Alex qui te raconte son histoire. Et puis y'a d'autres séquences, ou le mec marche sur une musique hors-sujet. ça me génait. La musique ne se greffait pas au film, ton ami te connait pas assez..
Et puis je suis rentré dans dans le rythme, et en me réveillant ce matin, je me suis dit qu'en même temps, on avait toujours une bande-son totalement aléatoire dans notre tête, qui parfois peut sonner hors-contexte, comme c'est le cas dans le film. Et avec le recul, cette incohérence est devenu super cohérente dans ma tête et je trouve le film que mieux réussi.
Le personnage de Alex est trop parfait. Gabe Nevins est intelligent et assez stoïque. Un beau gosse. On était jaloux de lui à la fin de la séance. J'ignore si j'aurais réagi comme lui.
En me réveillant ce matin, j'avais aussi plein d'images du film dans ma tête. En général c'est bon signe, ça veut dire que le film ne nous a pas laissé indifférent. hihi

4 commentaires:

voila a dit…

désolé si c'est pas cohérent j'ai écris ça d'une traite comme un verre d'eau. Soyons spontanés.

Murielle Joudet a dit…

tkt tkt, c'est bien.
TU PEUX RESTER DANS L'EQUIPE

voila a dit…

merci chef

Anonyme a dit…

J'ai commencé à lire comme si avait été écrit par Murielle et puis en fait non. Mais bon c'est bien quand même.

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