lundi 29 octobre 2007

Blondie, ou l'art de "savoir concilier foule et solitude".


Rien de mieux que la musique finalement.
Je réécoute mes anciens Cds, ceux qui ont fait chialer mon adolescence, je fais toujours ça avant de m'en acheter des nouveaux afin de repartir sur de bonnes bases.
Ce matin c'était les Doors dans l'obscurité de ma chambre avec un café froid glissant dans ma gorge, la pluie qui tombe à la fois dehors et dans l'intro de "Riders on the storm", et maintenant c'est Parallel Lines de Blondie qui accompagne mon rangage de chambre.

Y'a quelques jours alors qu'on trainait chez Virgin du côté des groupes en B j'ai conseillé à C. de l'acheter en lui disant que c'était de la musique de meuf et qu'à chaque fois que je me maquillais je le mettais.
Je pense que y'a rien de mieux que Blondie pour se faire belle, avant une fête ça vous motive et vous réconcilie avec la vie.
Blondie c'est le trait d'eye liner sur votre paupière supérieure que vous laissez déraisonnablement dépasser au coin de l'oeil les jours de fête, c'est le rouge à lèvres rouge que vous ne mettez jamais mais qui est là et qui vous attend dans votre trousse de make-up le jour où vous aurez un peu plus confiance en vous. C'est aussi est surtout des histoires légères de mecs qui font chouiner les filles, les premiers contacts avec la mélancolie et la solitude, mais c'est jamais trop grave comme ce soir y'a une mégaboum chez Magalie.

Le parfum écoeurant de la vanille Yves Rocher, une nana portant des bagues sur les dents et qui vous sourit, un pull à "lignes parallèles" H&M, un bout de culotte de la fille assise devant vous en classe. Beaucoup d'émotions.



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