jeudi 3 janvier 2008

comme jack nicholson à la fin de shining

il fait drôlement froid ici.
brr...
ce sont ces couleurs, peut-être...
et puis c'est l'hiver, quand même.
c'est qu'il y a du vent, aussi.
non ?
quelqu'un m'entend ?
y'a-t-il quelqu'un ?
personne.
je parle à voix haute pour me rassurer.
peut-être que je ferais mieux de chanter.
... it's not unusual to be loved by anyone...
it's not unusual... it happens all the... t... ime...
non ça ne me fait plus rire là. il fait vraiment froid.

ma couette fait tout son possible pour imbiber ce courant d'air froid qui s'imprègne dans l'appartement au fil des jours, passant sous toutes les portes et les fenêtres. mais tous les membres qu'elle ne recouvre pas sont congelés. écrire ces mots me coûte.
au salon, le feu est allumé et ravivé frénétiquement par de nouvelles bûches dont nous sommes tous dépendants. el homo, c'est son rôle : il va chercher du bois. la petite famille reste bien près du feu. la nuit les braises s'illuminent patiemment jusqu'à l'extinction totale pour laisser place au petit soleil du matin. ah, soleil du petit matin : comme nous t'attendons ! demain sera un nouveau jour, une nouvelle aventure. de par la rivière glaciale il faudra encore se laver, afin de nous afficher dignement dans un monde sans merci pour les sales et les morts - de froid.


MAIS, PUTAIN, POURQUOI LA CHAUDIERE EST ENCORE PETEE ?

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