dimanche 28 septembre 2008

"Autant ouvrir un Starbucks dans ta tête"

Les grandes vacances d'été dans le New-York nettoyé de Giuliani, c'est le moment pour Luke Shapiro de vivre en accéléré et de découvrir l'amour, l'amitié, le sens de la vie et le rock en moins de deux mois. Luke a a peu près 18 ans et arpente la ville avec son chariot à glaces sur lequel est accroché son ghettoblaster qui crache du hip-hop 90's faisant office de bande originale du film, ce chariot dissimule en fait des kilos de sachets de drogues, c'est aussi comme ça qu'il peut payer ses séances chez son pote-psy-sosie de Bukowski, quant à l'amour, ça tombera sur la belle-fille de ce dernier.
Voici grosso modo le résumé de The Wackness, un film iniatique mettant en scène l'entrée en vie d'un jeune terrien plutôt insignifiant aux préoccupations universelles, beaucoup plus universelles que celles d'une mère précoce et au papa ultra compréhensif (Juno). Ici Luke est plutôt du genre puceau tardif et aux parents expulsés de leur appartement, côté coeur, Jonathan Levine redore le blason du coeur brisé comme unique façon de se sentir vraiment vivant.
Un film aussi important que parfait, aux vertus purificatrices et faisant largement la nique à toutes les bouses estampillées "cool" sous prétexte que la B.O serait tout droit sortie de l'Ipod d'un ado incompris.
Wackness est une petite bombe, le genre à n'exploser que dans une ou deux salles parisiennes, et ça c'est incompréhensible de chez incompréhensible.

1 commentaire:

Hans Killed Wildcat a dit…

je ne sais pas trop quoi penser de ce film. je l'"ai vu samedi dernier et à la fois je dois reconnaitre qu'il a des imperfections mais qu'il me plait, que cette manière de filmer, de raconter les choses, tout ça me touche. sans oublié donc cette bo juste à tomber.

les scènes dans la maison au bord de la mer sont juste formidables je voulais le dire

Les Occupés sont